AI Act : le guide de survie pour les rédacteurs web

Le 2 août 2025, plusieurs obligations clés de l'AI Act deviennent applicables, notamment pour les modèles d'IA à usage général. Et si vous êtes sain d'esprit et vigilant, vous avez probablement passé ces dernières semaines à osciller entre "tout va bien se passer" et "on va tous finir au tribunal".

AI Act : le guide de survie pour les rédacteurs web
Image réalisée avec Midjourney

Le 2 août 2025, plusieurs obligations clés de l'AI Act deviennent applicables, notamment pour les modèles d'IA à usage général. Et si vous êtes sain d'esprit et vigilant, vous avez probablement passé ces dernières semaines à osciller entre "tout va bien se passer" et "on va tous finir au tribunal".

La bonne nouvelle ? Nous avons épluché les textes et testé quelques approches pratiques. Voici ce que vous devez vraiment savoir pour continuer à publier sereinement.

Ce qui change concrètement pour votre site

L'AI Act n'interdit pas d'utiliser l'IA pour créer du contenu et heureusement, sinon la moitié du web disparaîtrait du jour au lendemain. Ce qui change, c'est l'obligation de transparence et de traçabilité.

Les nouvelles obligations qui vous concernent

Identification du contenu généré par IA : Vous devez indiquer quand votre contenu est produit ou assisté par l'IA. Pas besoin d'un pavé juridique, une mention claire suffit.

Documentation des processus : Gardez une trace de comment vous utilisez l'IA. Quel modèle, pour quelle tâche, avec quelle supervision humaine.

Contrôle qualité renforcé : Plus que jamais, vous restez responsable de ce que vous publiez. L'IA n'est qu'un outil, pas une excuse.

Ce qui ne change pas

Votre liberté éditoriale reste intacte. Vous pouvez continuer à utiliser ChatGPT, Claude, ou n'importe quel autre modèle pour vous aider à rédiger, corriger ou optimiser vos contenus.

La créativité assistée par IA ? Toujours autorisée. Les traductions automatiques ? Pas de souci. Les résumés générés ? Go.

Les vraies bonnes pratiques (en conditions réelles)

Après quelques semaines d'expérimentation/réflexion avec ces nouvelles règles, voici ce qui nous semble fonctionner :

1. La mention simple et honnête

Au lieu de se cacher derrière des formules alambiquées, assumez. Une mention du type "Cet article a été rédigé avec l'assistance d'IA et relu par notre équipe" fait parfaitement l'affaire.

Certains sites ajoutent même une page dédiée qui explique leur usage de l'IA. Transparent et rassurant.

2. Le workflow documenté

Créez-vous un process simple :

  • Note de l'IA utilisée (GPT-4, Claude, etc.)
  • Prompt de base (pas besoin de tout détailler)
  • Niveau de révision humaine (correction, réécriture partielle, validation)

Un simple tableur ou un doc partagé suffit. L'idée, c'est de pouvoir expliquer votre méthode si on vous le demande. A la limite, renommez la ou les conversations avec votre chatbot IA préféré qui concernent la rédaction du contenu en question, ou partagez-vous ces conversation par mail, est aussi une pratique potentiellement suffisante et plus simple à mettre en place.

3. La supervision intelligente

L'IA peut vous aider à détecter les biais, vérifier les faits ou améliorer la lisibilité. Mais gardez toujours un œil critique. Une relecture humaine reste indispensable, surtout sur les sujets sensibles.

Les pièges à éviter absolument

Ne pas mentionner l'IA du tout : Mauvaise idée. La transparence joue en votre faveur, le secret peut se retourner contre vous.

Sur-divulguer : Pas besoin de détailler chaque virgule générée par l'IA. Une approche proportionnée suffit.

Déléguer la responsabilité : "C'est l'IA qui a dit ça" n'est pas une défense valable. Vous restez l'éditeur responsable.

Les opportunités à saisir

Bizarrement, ces nouvelles règles créent des opportunités intéressantes :

Différenciation par la qualité : Les sites qui investissent dans des processus rigoureux vont se démarquer de ceux qui publient n'importe quoi.

Confiance renforcée : La transparence sur l'usage de l'IA peut paradoxalement augmenter la confiance de vos lecteurs.

Optimisation des coûts : En documentant mieux vos usages, vous identifiez où l'IA apporte vraiment de la valeur et où elle est superflue.

Nos recommandations pour cette mise en place

Si vous n'avez rien préparé (on ne juge pas), voici le minimum vital :

  1. Ajoutez une mention générale sur votre site expliquant votre usage de l'IA
  2. Commencez à documenter vos nouveaux contenus créés avec assistance IA
  3. Renforcez la relecture de vos articles les plus sensibles
  4. Testez différentes formulations de transparence pour voir ce qui fonctionne avec votre audience

La réalité du terrain

Après discussion avec plusieurs clients, la plupart des éditeurs sérieux et compétents faisaient déjà une bonne partie de ce que demande l'AI Act. La différence, c'est qu'il faut maintenant le formaliser.

Les autorités de contrôle semblent privilégier la pédagogie à la répression, du moins dans un premier temps. L'objectif n'est pas de tuer l'innovation, mais d'encadrer les usages les plus problématiques.

On respire, on s'adapte

L'AI Act n'est pas la fin du monde pour les éditeurs web. C'est plutôt l'occasion de professionnaliser vos pratiques et de rassurer vos lecteurs sur vos méthodes.

Comme souvent avec la régulation tech, le diable est dans les détails d'application. Mais avec un peu de bon sens et de transparence, vous allez vous en sortir sans problème.


Cet article a été rédigé avec l'assistance d'IA pour la recherche documentaire. Les parties générées conservées ont été relues intégralement par l'équipe éditoriale. Parce que la transparence, ça commence par donner l'exemple.

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